La résolution des conflits, c’est le fait d’intervenir lors de conflits armés dans de but de rétablir la paix, de protéger les populations civiles et de reconstruire les territoires détruits par la guerre.
Mais comment l’Union Européenne fait elle pour intervenir lors de conflits, autant en Europe, que partout dans le monde ?
Lorsque l’Union Européenne entre en vigueur avec le traité de Maastricht. Il se met en place une politique étrangère et de sécurité commune (PESC), puis quelques années plus tard (sommet de Saint Malo, en 98) entre en place la Politique Européenne de Sécurité et de Défense (PESD). Cette politique a pour objet de doter l’UE d’une capacité militaire et opérationnelle suffisante pour pouvoir intervenir et assurer le maintien de la paix.
C’est le comité politique et de sécurité (CoPS) l’acteur principal du processus décisionnel au seins des PESC et PESD. Il est composé d’ambassadeurs de différents états membres et ce sont eux qui lorsqu’il pense qu’une intervention devrait avoir lieu élabore un concept de gestion de crise (CGC). Une fois que le concept est approuvé et que la décision formelle est prise, le Cops reçoit une délégation de pouvoir afin d’assurer la direction stratégique de l’opération. Ensuite on choisit comment les mesures peuvent être mise en œuvre et on lance l’opération.
Néanmoins l’Union Européenne agit rarement seule, pour commencer les interventions nécessitent généralement un mandat international (conseil de sécurité de l’ONU), ainsi que la collaboration d’un ou plusieurs autres états voisins de la zone de conflit ou le soutient d’organisation internationale alliée telle que l’OTAN.
De plus, malgré la multiplication d’intervention de l’UE dans la gestion de crise, il subsiste des difficultés dans leurs manière d’agir, notamment dans la prise de décision. En effet dans l’UE, il n’y a pas d’autorité unique lorsque l’on parle de politique étrangère, et il y a toujours le risque de désaccord majeur entre différents états membres.
Mathilde Descotes